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Le Journal de Gnafron
25 janvier 2007

L'adjectif et le substantif

gnafron_5Mais non, je vous assure, je n’ai rien contre les socialisses. Enfin, presque rien… Pour vous dire la vérité, je serais même plutôt de ce camp là. Cela ne devrait pas vous surprendre, attendu que ça fait près de deux cents ans que je suis du côté des miséreux, des traîne-savates, des crève-la-faim, de ceusses que ne peuvent pas payer leur loyer et que sont pourchassés par la maréchaussée.

Ce n’est sûrement pas un hasard si le Laurent Mourguet m’a fait naître à Lyon, du temps que s’y développaient des luttes sociales que furent les prémisses du mouvement socialisse.

Tout ça pour vous dire que je n’ai vraiment rien contre le socialisme. Bien au contraire.

La chose que me gêne c’est qu’y me semble que l’adjectif socialisse est devenu bien singulier. Je veux dire que la plupart de ceusses que se l’attribuent au jour d’aujourd’hui ont de moins en moins de lien acque le substantif. Je pourrais donner des exemples que feraient une bonne illustration de la chose ; mais on me reprocherait de citer encore le Gégé Merdelion… Passons donc sur les exemples que ne sont pas à suivre.

Ce n’est quand même pas ma faute à moi si les socialisses y z’ont choisi la Madone du Poitou pour les représenter à l’élection présidentielle. Et ce n’est pas davantage ma faute si la Diva des médias s’ingénie à multiplier si tellement les perles qu’elle pourra bientôt s’en faire un sautoir.

Je ne dis pas que le candidat-ministre de l’intérieur et du désordre social serait un meilleur parsident. Pas du tout. Je suis bien persuadé qu’avec lui tout serait possible. Surtout le pire. Y me semble d’ailleurs que c’est en pensant à lui que la mère Cottivet elle dit tout le temps : « Méfie-toi des bons à rien, y sont capables de tout ! »

Ce qui m’arrangerait vraiment, dans ces temps de modernité, ce serait que les socialisses y arrêtent de faire comme si le socialisme était un gros mot du temps d’autrefois ; un gros mot du temps où les pauvres gensses n’arrivaient pas à payer leur loyer, du temps où des miséreux dormaient dans la rue, du temps où existait le chômage, du temps où les nantis s’enrichissaient sur le dos des ouvriers, du temps où la maréchaussée empêchait les enfants pauvres d’aller à l’école à cause qu’y z’étaient des étrangers d’un autre pays.

Si, des fois, les socialisses y voulaient bien se rappeler du substantif, petêtre qu’on pourrait parler d’autre chose que des perles de la Ségolène, des zécritures approximatives du Merdelion et de leur commune tendance à l’autosatisfaction.

Y paraît que la mode est à la réhabilitation de la grammaire. Y me semble que les socialisses seraient bien inspirés d’y contribuer… en montrant que l’adjectif s’accorde toujours avec le substantif !

Gnafron

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